Un katana japonais est plus qu’une lame, c’est un symbole de l’esprit guerrier et un objet d’art. Forger une épée nécessite non seulement de la force physique et de la dextérité, mais aussi de la patience et un œil raffiné pour les limites du matériau. C’est l’œuvre d’un vrai maître.
Au cours de la période Kamakura (1185-1333), l’épée s’est perfectionnée en tant qu’arme pour la classe des samouraïs, reflétant leur philosophie plus large de discipline et de respect. Dans les années suivantes, le katana japonais fut salué par les curieux d’outre-mer et l’art de la forge d’épées prospéra.
Pour fabriquer un katana, le forgeron chauffe le tamahagane (acier bleu-noir) et le coupe en un long canal en forme de U. Il enfonce ensuite l’acier résistant à faible teneur en carbone dans le canal pour forger les deux métaux ensemble. Le résultat est une lame tranchante et mortelle avec un rapport résistance/poids supérieur. C’est cette combinaison de tranchant et de durabilité qui a rendu le katana si efficace comme épée de guerre.
Une fois que le forgeron a terminé son travail, il coupe le métal pour créer une finition lisse et perce des trous appelés Mekugi (attaches à broches) dans le corps de la lame et Nakago (noyau). Le forgeron ajoute ensuite le koshirae (garde et pommeau), décoré de motifs traditionnels tels que des libellules et des rayures de tigre. Enfin, le forgeron creuse une rainure appelée gorge bo-hi, qui réduit le poids de la lame et lui permet d’ajuster son point d’équilibre. plus d’informations ici